S&P: La notion de risque vire au vert

Les risques environnementaux et climatiques sont de plus en plus pris en compte par Standard & Poor’s dans l’évaluation de la qualité de crédit des entreprises. Entre mi-2015 et mi-2017, l’agence de notation indique que ces critères ont été “importants” dans le cadre de 717 “ratings” et ont eu un impact direct sur la note attribuée à 106 dettes. Plus précisément, 41% de ces dernières ont été dégradées en raison de facteurs écologiques, 19% ont été relevées, tandis que d’autres ont vu leurs perspectives révisées. Les industries du pétrole, du gaz et de l’énergie ont été les plus concernées. Parmi les risques qu’évalue désormais S&P figurent notamment la baisse des recettes liées à l’arrêt prématuré de certaines activités, comme par exemple le transport de marchandises par des véhicules polluants ou l’augmentation des coûts causée par l’entrée en vigueur de réglementations climatiques plus contraignantes.